East Angus, 27 mai 2013 – Le ministe de la Santé et des Services sociaux, ministre responsable des Aînés et ministre responsable de la région de l’Estrie, le docteur Réjean Hébert, annonce un montant de 1,1 million de dollars pour permettre au Centre de santé et de services sociaux du Haut-Saint-François d’entreprendre la phase de conception du projet de construction d’un nouveau centre d’hébergement à East Angus. Ainsi, l’établissement pourra élaborer le concept et préparer les plans et devis préliminaire de ce projet tant attendu.
“Le centre d’hébergement actuel a été construit dans les années 60, pour répondre aux besoins de personnes relativement autonomes. Il est clair qu’aujourd’hui, malgré un entretien régulier, l’installation nécessite d’être repensée et mieux adapté pour fournir des services et des soins adéquats à une clientèle de personnes âgées en grande perte autonomie. Il est donc tout à fait justifié de prévoir une construction neuve, qui fournira aux personnes hébergées comme au personnel un environnement beaucoup plus convivial et fonctionnel que celui qu’on connaît actuellement”, a expliqué le ministre Hébert.
L’étape de la conception permettra de définir avec plus de précisions les balises du projet. Pour l’instant, il est prévu de construire un immeuble d’environ 6 500 mètres carrés, sur trois étages. Il compterait 64 lits, dont 12 dans une unité prothétique dédiée aux personnes connaissant d’importants problèmes cognitifs. La nouvelle installation accueillera également un centre de jour et une clinique de réadaptation physique pouvant accueillir des patients de l’extérieur. Sous réserve des analyses à compléter et par comparaison avec des projets similaires, la mise de fonds estimée à ce jour pour la réalisation d’une telle construction est d’environ 28 millions dollars.
Le ministre a précisé que l’étape suivante consistera à inscrire ce projet au prochain Plan québécois des infrastructures. Le plan décennal actuellement en vigueur entraînera, à terme, des investissements de près de 19,4 milliards de dollars pour le volet santé et services sociaux. Il aura un impact économique majeur sur tout le territoire québécois, avec près de 60 000 emplois créés ou maintenus en moyenne par année. Ce plan marque par ailleurs un virage dans la façon d’investir dans les infrastructures publiques et de les gérer. Cette nouvelle façon de faire permettra d’évaluer de façon prospective les besoins, en fonction des priorités des Québécois, de bien mesurer les coûts qui y sont associés et d’ainsi faire des choix éclairés.